jeudi 31 juillet 2014

-Les difficultés d'accès au logement:



'absence de logement personnel et la relative saturation des structures d'hébergement
est
-seulement une demande de logement social sur quatre satisfaite chaque année.

-L
aussi le résultat d'une difficulté d'accès au logement.Ainsi,par-delà les flottements actuels
autour de l'enregistrement de la demande de logement social,on peut estimer le nombre de ménages
demandeurs entre 20000 et 25000: un chiffre qui représente approximativement près de la moitié de
l'offre en logements sociaux existante sur l'île , estimée à quelque 57000 logements au 01 janvier 2012.

-Sachant que le taux de rotation au sein du parc social était de l'ordre de 9% ces dernières années et
que le rythme annuel des attributions sur logements neufs fluctuait entre 1000 et 2000 logements
au cours  des dernières années,en moyenne seulement un ménage demandeur sur quatre peut espérer se voir
attribuer un logement social chaque année...Avec un délai anormalement long fixé à 5 ans ,l'état a ainsi
minimisé les risques de recours DALO pour ce motif.

-Une analyse plus fine de ces données permet par ailleurs de renforcer la vigilance quand aux difficultés
de logement de certains territoires:
° -14% de demandeurs ont moins de 25 ans (45% moins de 35ans) et 31% des demandes concernent des ménages d'une personne
-pour 56% de la demande composée d'une ou deux personnes.Or ,les T1-logements non seulement adaptés pour une personne
seule,mais aussi économiquement les plus accessibles -ne pèse que 9% du parc de logements locatifs sociaux.
Le rééquilibrage insufflé par la DEAL en faveur des petites typologie dans le développement du parc
récent apparaît dès lors comme un objectif à maintenir durablement,notamment dans les secteurs
comme le nord ou la demande des personnes isolées est reconnue comme très importante,mais
le parc peu conforme à ces besoins;

-Ainsi,malgré une offre locative sociale proportionnellement plus importante que dans la plupart des communes de l'île
Saint-Denis fait face à une augmentation sensible des demandeurs ces dernière années (6201 demandeurs en
2011 contre 5308 en 2009) et une ancienneté croissante pour ceux à la recherche d'un T1 . Pour
autant, c'est assurément dans l'ouest que les difficultés d’accès au logement sont les plus difficiles : l'attractivité
des territoires de la Côte-Ouest (TCO) tend en effet à renchérir les prix immobiliers,alors que l'offre sociale
reste limitée (hors la possession) conduisant à une baisse sensible du taux de rotation depuis 2003 (10% contre 7,3%
en 2011), le tout limitant d'autant plus les perspectives d'accès à un logement social...
Un constat d'une certaine saturation du parc social dans la micro-région Ouest que les chiffre du DALO viennent conforter.


-En effet, les chiffres sur la répartition géographique des recours DALO donnent à voir l’extrême
sur-représentation des requérants de l'Ouest,ces derniers pesant pour près des deux tiers des quelque
550 dossiers déposés au cours de l'année 2011 à la réunion (63%).
La micro région Nord, dont les difficultés spécifiques ont été évoquées,représente quant à elle le dernier
tiers (32%),alors que les micro-régions du Sud et de l'Est, dont les taux de rotation dans le parc locatif social
sont proches de 12%,ne pèsent que pour 3% et 2% de ces recours.

-L'augmentation des chiffres entre 2011 et 2012 serait due à deux principaux facteurs:
le durcissement des situations socio-économiques et la volonté de certains acteurs (principalement l'Ouest)
d'intensifier voire de systématiser le montage de dossiers DALO des ménages de ces communes.

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