Nicolas Sarkozy mis en examen pour "corruption active"
Selon le parquet, l'ex-président Nicolas Sarkozy est mis en examen notamment pour trafic d'influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel.
L'ex-président Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel, a annoncé le parquet national financier. Après une garde à vue de 15 heures, Nicolas Sarkozy est arrivé un peu avant minuit, dans une berline grise aux vitres tintées, au pôle financier du tribunal de Grande instance de Paris. Il aura passé deux heures devant les juges d'instructions avant sa mise en examen. Il est ressorti vers deux heures du matin, toujours dans une voiture. Ce qu'on peut lire entre les lignes de cette mise en examen, c'est que les magistrats ont acquis la conviction que Nicolas Sarkozy est le donneur d'ordre, qu'il a pesé de tout son poids politique et qu'il a joué de tous ses réseaux pour obtenir des informations.
Son statut d'ancien chef de l'Etat ne le protège pas. Il est considéré comme un "citoyen ordinaire". C'est la première fois qu'un ancien président de la République subit une garde à vue. Jacques Chirac avait été condamné en 2011 dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris mais n'avait jamais été placé en garde à vue.
La corruption plus grave que le trafic d'influence
Avant lui, son avocat Thierry Herzog et l'avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, avaient été mis en examen. L'avocat de Thierry Herzog a déclaré : "Nous contestons les faits, il n'y a pas grand chose dans ce dossier". La justice reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir, avec son avocat, cherché à obtenir des informations sur l'enquête Bettencourt.
La corruption est passible de dix ans de prison et 150.000 euros d'amendes. Il faut tout de même préciser qu'étant au début de l'enquête, Nicolas Sarkozy n'est pas au stade du renvoi devant un tribunal. On imagine également que l'ancien président va se défendre en contestant sa mise en examen devant la chambre de l'instruction.
France Info
mercredi 2 juillet 2014
Selon le parquet, l'ex-président Nicolas Sarkozy est mis en examen notamment pour trafic d'influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel.
L'ex-président Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel, a annoncé le parquet national financier. Après une garde à vue de 15 heures, Nicolas Sarkozy est arrivé un peu avant minuit, dans une berline grise aux vitres tintées, au pôle financier du tribunal de Grande instance de Paris. Il aura passé deux heures devant les juges d'instructions avant sa mise en examen. Il est ressorti vers deux heures du matin, toujours dans une voiture. Ce qu'on peut lire entre les lignes de cette mise en examen, c'est que les magistrats ont acquis la conviction que Nicolas Sarkozy est le donneur d'ordre, qu'il a pesé de tout son poids politique et qu'il a joué de tous ses réseaux pour obtenir des informations.
Son statut d'ancien chef de l'Etat ne le protège pas. Il est considéré comme un "citoyen ordinaire". C'est la première fois qu'un ancien président de la République subit une garde à vue. Jacques Chirac avait été condamné en 2011 dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris mais n'avait jamais été placé en garde à vue.
La corruption plus grave que le trafic d'influence
Avant lui, son avocat Thierry Herzog et l'avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, avaient été mis en examen. L'avocat de Thierry Herzog a déclaré : "Nous contestons les faits, il n'y a pas grand chose dans ce dossier". La justice reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir, avec son avocat, cherché à obtenir des informations sur l'enquête Bettencourt.
La corruption est passible de dix ans de prison et 150.000 euros d'amendes. Il faut tout de même préciser qu'étant au début de l'enquête, Nicolas Sarkozy n'est pas au stade du renvoi devant un tribunal. On imagine également que l'ancien président va se défendre en contestant sa mise en examen devant la chambre de l'instruction.
France Info
mercredi 2 juillet 2014
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